L’Eucharistie : se préparer à la Première Communion

« Je suis le pain vivant qui descend du ciel.
Celui qui mangera de ce pain vivra pour l’éternité. »
Jean (6,51)

Qu’est ce que la Première Communion?

La première Communion, c’est recevoir pour la première fois le corps du Christ sous forme d’hostie consacrée par le prêtre : c’est le sacrement de l’Eucharistie. C’est le 2e rite de l’initiation chrétienne, après le baptême. Le mot Eucharistie vient du grec et signifie « merci ». C’est un autre mot pour désigner la messe : c’est le repas où Jésus dit merci, rend grâce à son Père parce que son amour est plus fort que le mal et la mort.

La Communion crée une relation vraiment personnelle avec Jésus en nous nourrissant de sa Parole et de sa propre vie.

Les catholiques répondent à l’invitation de Jésus Christ pour partager la Parole de Dieu et le Pain de Vie en se rassemblant en Église chaque dimanche. C’est le cœur de leur vie de croyants.

Le baptisé, marqué de l’Esprit Saint, parachève son initiation chrétienne, en participant à la messe, à l’Eucharistie, mémorial de la mort et de la résurrection du Seigneur, don de la vie éternelle.

Savez-vous qu’à tout âge on peut faire sa Première Communion ?

On peut faire sa Première Communion à 5 ans ou 95 ans! Quand on a pris le temps de mieux connaître Jésus, que l’on a envie de vivre avec Lui. Quand on a compris que son pain de vie n’est pas du pain ordinaire et quand on est déjà baptisé. N’hésitez pas : contactez le prêtre de la Cathédrale. Pour les jeunes enfants, le prêtre verra avec les parents si l’enfant est apte à recevoir Jésus Eucharistie.

Bien sûr, lorsqu’un enfant va au catéchisme, il lui est proposé de communier pour la première fois au cours de l’une de ces années. Mais l’itinéraire de chacun est unique! Un enfant peut, alors qu’il n’a pas eu l’occasion de faire sa première communion, découvrir le Seigneur Jésus, devenu adolescent ou adulte. Parfois, c’est au cours de la préparation au mariage que des fiancés demandent à ‘‘être admis à l’Eucharistie’’ selon la formule de l’Église. Parfois, c’est un détour inattendu du chemin de la vie. Parfois, c’est en accompagnant son propre enfant dans sa démarche de foi…

« Dans l’Eucharistie, nous avons Jésus, nous avons son sacrifice rédempteur, nous avons sa résurrection, nous avons le don de l’Esprit Saint, nous avons l’Adoration, l’obéissance et l’amour envers le Père. Si nous négligions l’Eucharistie, comment pourrions-nous porter remède à notre indigence? »
St Jean-Paul II – Ecclesia de Eucharistia, N°60

Communier

Il y a des baptisés qui participent à la messe sans pouvoir communier : des personnes qui n’ont pas fait leur première communion, d’autres qui ne se sont pas confessées depuis plus d’un an, d’autres dont la situation personnelle est objectivement contraire à l’Évangile sur un point important.

Dans l’attente de pouvoir rentrer à nouveau dans la plénitude de la grâce de Dieu, ce petit passage de l’Évangile peut éclairer :

« N’empêchez pas les enfants de venir à moi. Celui qui n’accueille pas le royaume de Dieu à la manière d’un enfant n’y entrera pas. Et Jésus serrait dans ses bras les petits enfants et les bénissait en leur imposant les mains ». (Marc 10, 14, 16)

Qu’est-ce qui nous est demandé là ? De croire de toute notre âme que Dieu notre Père est bon. De croire de toute notre âme que le chemin qu’il nous montre par le Christ et l’Esprit est juste et bon.

De faire confiance éperdument à Dieu qui nous aime et qui s’est livré en son Christ pour notre salut, pour mon salut. D’avoir cette attitude d’absolue confiance qui est le propre de l’enfant. Et Jésus prend les enfants dans ses bras et leur impose les mains. Derrière le geste de l’imposition des mains, il y a toujours, dans l’Écriture, suggéré le don de l’Esprit Saint.

Qui que vous soyez, laissez le Seigneur Jésus vous prendre dans ses bras. Si vous ne pouvez pas communier parce qu’un obstacle vous en empêche pour le moment, laissez cependant le Christ vous prendre dans ses bras. Approchez-vous dans la procession de communion, les bras croisés sur les épaules pour exprimer votre accord avec Jésus et l’Église sur ce qu’ils nous demandent, votre volonté de conversion, votre amour pour Jésus et l’Église et pour recevoir, non le Corps du Seigneur, mais cette petite croix de bénédiction qui vous dit que l’Église vous porte en votre chemin. Ceux qui donnent la communion, les ministres ordonnés, bien sûr, mais aussi les laïcs qui les aident, au nom de la charge qui leur est confiée, bénissent d’une croix sur le front ceux qui s’approchent les bras croisés sur les épaules.

Les dispositions pour recevoir la Communion Eucharistique

Il est important de rappeler de façon simple que la Communion n’est pas obligatoire. Elle implique une démarche de Foi en la Présence réelle de Jésus-Christ dans l’Hostie consacrée.

« Oui, Seigneur, je crois que c’est Ton corps mort et ressuscité venu pour me sauver! » C’est le sens du mot « Amen » quand le prêtre nous présente l’Hostie consacrée.

En outre, l’Église rappelle que pour accéder au Repas du Seigneur, il faut être :

  • baptisé catholique.
  • en état de grâce, c’est à dire ne pas avoir de péchés graves sur la conscience.
  • être à jeun depuis 1h au moment de communier, par respect pour les Saintes Espèces.